« Un commerce d’une petite ville comme Vevey qui rivalise avec ceux des plus grandes métropoles du monde, ça n’existe nulle part ailleurs ! » Mi amusé, mi surpris, quand il se retourne sur ce dernier quart de siècle, Lionel Meylan ne trouve qu’une seule explication à un tel succès. « Nous sommes horlogers avant tout. Nous savons conseiller, expliquer n’importe quel mouvement, aussi compliqué soit-il. Ce sont nos connaissances approfondies du métier qui nous ont permis de représenter, dans la confiance, de prestigieuses marques horlogères et joaillères. » C’est sans doute là que se situe la clé de l’originalité de la Famille Meylan. La richesse de leur démarche est ce qui fait leur différence.
Horloger de formation, de coeur, de tradition familiale.
Quand il décide d’ouvrir sa première boutique, place du Marché 4, Lionel, dont le métier d’origine était de réparer des pendules anciennes, estime que la place de l’horloger n’est pas dans l’arrière-boutique, à l’abri des regards. C’est au premier plan qu’il doit apparaître, pleinement ancré dans le décor. C’est un manifeste, une revendication. Il faut y voir l’attachement de l’homme à son établi et sa passion pour l’expertise mécanique. Cette volonté s’inscrit aussi dans la continuité de l’histoire familiale.
L’atelier de l’horloger au premier plan de la boutique
Richard Meylan, le grand-père de Lionel, possédait lui-même un magasin d’horlogerie au Brassus. Son grand-oncle, Gabriel, était également horloger, spécialiste des mouvements à répétitions minutes chez Jaeger-LeCoultre dans les années 1920. Du côté maternel, la famille est à la tête de l’entreprise de commerce de pierres fines Golay-Buchel. Des liens forts et pérennes avec l’horlogerie et la joaillerie dont témoignent les collections proposées dans les boutiques Lionel Meylan. A ses côtés, les fils de Lionel, Julien et Yannick, poursuivent aujourd’hui la tradition familiale. «Nous sommes magnifiquement complémentaires», souligne-t-il.
Richard Meylan, le grand-père de Lionel, était un horloger de renom à la allée de Joux qui est devenu le détaillant officiel de Jaeger-Lecoultre l’année du lancement de la célèbre Reverso. C’était en 1931.
Horloger de profession pour Julien, horloger de coeur pour Yannick, chacun à sa façon marche dans les pas de son père. Ils transmettent une certaine vision de l’horlogerie, de ses valeurs et, surtout, une connaissance rare de son histoire, de ses métiers et de ses techniques. Leur point commun ? La passion du partage et l’amour des belles choses.
