La chevalière : du cachet et du panache !

À la fois symbole d’héritage et expression d’une identité, la chevalière traverse les époques sans jamais perdre de son éclat. Autrefois apanage de la noblesse, ce bijou gravé d’armoiries ou d’initiales s’affranchit aujourd’hui des traditions. Entre transmission et personnalisation, classique ou audacieusement sertie de pierres, elle clame son universalité et s’impose comme un incontournable du vestiaire contemporain.

Un bijou est généralement perçu comme une extension de la personnalité. Il peut exprimer un certain goût pour l’exubérance ou un attrait pour le raffinement discret, l’ultime touche d’un style audacieux ou la signature d’un statut social. Parce qu’il lève une partie du voile sur les notions de transmission et d’intimité, le bijou est aussi porteur de symboles et d’histoires. La chevalière, cette bague dont le large chaton offre un espace propice à l’inscription d’une gravure figurant des armoiries, des initiales, une devise familiale ou toute autre forme de personnalisation, fait partie de ces bijoux ancestraux qui marquent une identité de leur sceau. Longtemps considérée comme un apanage de la noblesse, elle a considérablement élargi ses horizons ces dernières années, pour s’imposer comme un bijou cool et tendance, à porter en toute circonstance.

Un bijou à transmettre L’histoire de la chevalière plonge ses racines dans des temps très anciens. Dans l’Égypte antique, déjà, les dignitaires se servaient de ce type de bague comme d’un sceau. Répandu au Moyen-Âge, cet anneau habille le doigt des nobles et des membres de la chevalerie, paré d’armoiries familiales, figurant tour à tour une couronne, un heaume, un manteau ou de simples lambrequins. Autant de motifs dictés par le rang social du propriétaire d’une chevalière, ce qui explique largement pourquoi celle-ci s’est imposée comme un bijou particulièrement propice à la transmission intergénérationnelle, de père en fils mais aussi de mère en fille. Car, si l’on observe souvent la chevalière au doigt des hommes, celle-ci dépasse les frontières du genre et les femmes l’adoptent aussi, souvent à l’auriculaire.

Dandy-trendy
La chevalière ne s’est jamais tout à fait départie de l’aura statutaire qui l’a peu ou prou définie pendant de nombreux siècles, mais la tradition n’a sans doute pas la peau aussi dure qu’on pourrait le croire. Dans les années 1970, l’ex-batteur des Beatles, Ringo Starr, semblait vouer un véritable culte à la chevalière, qu’il portait audacieusement en accumulation. De quoi ouvrir de nouveaux horizons à ce bijou reconnaissable au premier regard en lui insufflant un panache très contemporain. C’est avec un indéniable charisme qu’elle s’impose désormais en bonne place dans la boîte à bijoux de tout un chacun. Dans sa version classique, elle est évidemment toujours ornée de blasons, d’initiales et autres personnalisations transgénérationnelles. Dans sa version dandy-trendy, la voici sertie de pierres précieuses ou habillée de pierres ornementales. Plate ou arrondie, elle se porte à n’importe quel doigt, annulaire, majeur, auriculaire, voire à l’index pour un look plus rock. Toutes les envies sont permises. Il suffit donc de faire faire confiance à son imagination. Et d’oser !

Une chevalière, trois façons de l’envisager

Plutôt traditionnelle ou plutôt contemporaine, pour quel type de chevalière votre coeur balancera-t-il ? Accompagné par les joailliers de Lionel Meylan pendant tout le processus de création sur mesure de votre bague, à vous de définir son style. Choisissez le métal précieux, définissez le motif à graver, optez pour une pierre ornementale ou un fin sertissage : la chevalière étant un bijou très personnel, elle mérite forcément une personnalisation.